Pôle Cinéma

Cinéma

"Les Oublié.e.s" et "La fête masquée"
Juliette Bélanger

Depuis bientôt deux ans, nous connaissons tous.tes trop bien la musique lancinante et répétitive nommée Covid. Ses paroles sont traduites dans toutes les langues et pourtant personne n’aimerait les connaître. Sa mélodie revient comme un leit-motiv dans nos vies et creuse les failles déjà existantes. De là où je l’écoute et la vis, en France, j’observe deux grandes failles : la situation étudiante et le monde culturel. Que ressent la jeunesse étudiante et que ressentent les artistes? Comment répondent-ils.elles à cette crise? À quoi ressemble la suite pour eux.elles? C’est ce que j’ai cherché à comprendre à travers ces deux documentaires.

SHUT UP AND DANCE
Cheik Ahmed Thani

Marcus et Luke sont frères. L’un est un danseur confirmé avec une certaine renommée, cherchant la gloire; l’autre est un éternel loser, cherchant l’indépendance et à se hisser personnellement. Deux frères radicalement différents s’affrontent lors d’un marathon de danse de 72h avec à la clé 200 euros.

Tu nourriras le monde
Floris Schruijer et Nathan Pirard

« Plus d’insectes dans les campagnes, des paysages déserts, des territoires à l’abandon et des agriculteurs montrés du doigt…. Voici le triste constat dans les régions céréalières comme la Champagne Crayeuse, à l’Est de Paris…

Mais comment en-est-on arrivé là ? Comment emmener aussi ces grandes exploitations dans la transition écologique?

Tu nourriras le monde est un film sur une réalité méconnue : celle de nos céréaliers et de leur histoire. Un film sur l’avenir de nos campagnes. »

Pôle Création Littéraire

Création Littéraire

Les fleurs mauves
Elise Benchimol

Mon projet est d’imprimer et de diffuser à petite échelle un recueil de poèmes. Le titre envisagé est : Les Fleurs mauves. Les fleurs sont une référence à Baudelaire, mais aussi la marque de la centralité du thème de la nature. La couleur mauve est choisie parce qu’elle est associée à la fois au féminin, à la mélancolie et au mysticisme. 

Le recueil se diviserait en quatre sections :  

♦ « Les chansons de la harpie », des poèmes sorciers et féministes, qui ont fait l’objet d’une exposition dans le cadre de So(eu)rcières.  

♦ « Amour et polystyrène », sur des amours sublimes et angoissés qui parviennent à éclore au milieu de la désolation.  

♦ « La vie normale des gens normaux », des poèmes contemporains dans la veine de Richard Brautigan, traitant de la vie standardisée dans les métropoles, ses étouffements mais aussi ses respirations.  

♦ « Haïkus d’un monde qui n’a plus de saisons » conjugue tradition et modernité. Dans le haïku traditionnel, la saison occupe une place cruciale. Ces haïkus se demandent quel rapport à la nature peut être conservé dans un monde dont l’écologie et le climat sont bouleversés. 

Projet de
Charlotte Genser et Tomas Bassot

Notre fil rouge principal, pour l’instant, c’est la rencontre entre deux univers a priori opposés. C’est-à-dire que l’atmosphère des intérieurs, des salles à manger, des cuisines, quand elles sont délaissées par leur propriétaires au point de moisir, de voir leurs murs s’écailler, nous fascine. Ces décors semblent représenter le monde humain, de la vie en famille, comme brisés en morceaux. C’est la rencontre entre la technique ouvrière et les éléments de la nature, entre le désir humain de s’établir et la contre-attaque de la nature. Pourquoi pas de là, introduire la figure de la Nature comme personnage, de manière soit symbolique soit fantastique, face à d’autres personnages, comme des ouvriers, des familles, des prêtres, des enfants.

Pôle Exposition

Exposition

Banlieusarde
Krissima Poba

Banlieusarde

Oui ce mot peut se mettre au féminin et il peut même définir une daronne.

Krissima maman noire et banlieusarde, a décidé de vous montrer sa banlieue au féminin. En effet ayant gagné à la loterie de la discrimination, elle se sert de son art pour combattre les stéréotypes.

Au programme : Une définition personnelle du mot banlieusard, la recherche d’une identité de banlieusarde trop longtemps cachées, la mise en avant du E de banlieusardE grâce à la découverte d’actrices engagées dans nos quartiers et surtout la fin des plans spectaculaires.

Désolée banlieusarde ne fera plus de votre quartier un film d’action en taille réelle… Rendez-vous avec une daronne, des banlieusardes, des chercheurs et chercheuses et des artistes pour découvrir la banlieue parisienne au féminin…

Yémen
Izia Rouviller

1992. Mon père part pour le Yémen, son argentique à la main. De ce voyage subsistent des pellicules, reliques d’une Arabie Heureuse aujourd’hui déchirée par une guerre intestine aux conséquences humanitaires désastreuses, et à la couverture médiatique proche du néant. Lorsqu’il décède subitement en 2020, je découvre ces clichés dont la puissance esthétique et symbolique me frappe. J’éprouve le désir d’écrire ce qui se trame dans ce pays le plus pauvre du Moyen-Orient, de donner vie par mes textes à ces photographies, de rendre hommage à l’art de mon père. Le projet Yémen voit le jour. 

Projet de
Alice Tizon

Lorsque vous ouvrez un livre d’histoire, que vous allez au musée ou que vous regardez une émission scientifique, n’avez vous pas l’impression que l’Histoire s’écrit souvent au masculin ? Souvent laissées dans l’ombre, des femmes fortes et inspirantes ont toutefois existé en tout lieu et tout temps. Ce projet vise à leur rendre hommage, en permettant de découvrir, à travers une vingtaine de portraits issue du 19ème et 20ème siècle. la vie passionnante de ces femmes souvent oubliées. Face caméra, ces dernières vous invitent à plonger dans une nouvelle écriture de l’Histoire, ou le talent féminin est remis à l’honneur.

Pôle Musique

Musique

Ailleurs Allá Away
Ella Doherty

Ailleurs Allá Away est un projet de cinq chansons qui s’articulent autour d’un récit. Celui du voyage d’un groupe d’individus qui décident de quitter la planète Terre. Leur départ fait suite à l’indignation que leur inspire une société qui détruit l’environnement et les possibilités d’un avenir meilleur. Pour échapper à ce chaos et le désamorcer, iels comprennent qu’il leur faut fuir et arrêter ainsi toute coopération avec l’ordre établi. Ce voyage vers l’Ailleurs, au-delà des territoires connus par les humains, fait naître un sentiment de peur. Quitter ce que l’on connaît, celle.ux qui nous sont cher.es, c’est peut être prendre le risque de se perdre un peu soi-même. Finalement, la découverte de paysages nouveaux et le goût pris à la contemplation du calme présent dans l’espace laissent place à la découverte de la sérénité et à l’épanouissement d’une nouvelle société sur cette étrange comète où atterrissent les voyageur.ses. L’envie d’un retour à la Terre semble pourtant essentiel au voyage qui ne peut éternellement durer. Un désir intrinsèque pousse les voyageur.ses à prendre la route et revenir à leurs racines, là où tout reste à faire (ou à défaire…)

Le temps des chrysalides
Ana

Le Temps des Chrysalides est un projet musical et visuel qui consiste en un ensemble de chansons accompagné d’un univers imagé.

 

Le nom de ce projet fait écho à une sensation que j’ai éprouvée lors du confinement. La liberté, l’autonomie que je venais de découvrir m’étaient retirées, il fallait attendre pour les retrouver à nouveau. J’ai eu l’impression d’être soudainement freinée dans mon élan et je me suis trouvée impuissante. J’ai pensé aux chenilles qui deviennent papillons, passant de la terre ferme au ciel. Leur métamorphose s’opère dans une chrysalide, stade intermédiaire précédant leur transformation finale. Ce « temps des chrysalides » était pour moi un temps de transition où dans un monde à l’arrêt je me suis repliée sur moi-même pour m’écouter et comprendre ce qui m’animait. Dans mes recherches, j’ai trouvé de la frustration, de la solitude et de nombreuses questions. Ce sont ces émotions et ces sensations que j’ai souhaité retranscrire dans mes chansons.

Pôle Radio&Podcast

Radio&Podcast

Les oies sacrées
Shana Déhédin

Quand j’étais petite, ma grand-mère m’a emmené voir au Louvre une exposition sur l’Egypte antique. On y trouvait de somptueux vases, artéfacts, papyrus… mais parmi ces nombreux objets, un seul avait particulièrement retenu mon attention : une momie. J’en ai fait des cauchemars pendant plusieurs jours. 

Aujourd’hui je souhaite devenir archéologue pour retourner voir ces momies, mais aussi toutes les autres choses étranges que nous ont laissé nos ancêtres.

 

Il faut croire que j’ai envie de transmettre aux autres ma fascination pour les cultures passées, aussi séduisantes que terrifiantes soient elles.

Pôle Théâtre

Théâtre

Les yeux grand ouverts
Camila Brunet

Être adulte c’est, selon la définition donnée par le dictionnaire : parvenir au terme de son développement. Passé dix-huit ans, la frontière entre l’enfance et l’âge adulte peut être déroutante. Nous avons alors créé une pièce autour du thème : qu’est ce que ça signifie être adulte ?

Lors d’une soirée, sept amis d’enfance se retrouvent face à un secret qui les mènent à s’interroger sur l’amitié, l’identité, la sexualité et sur tous ces sujets qui nous préoccupent à cet âge de transition où on ne sait plus très bien qui l’on est et qui l’on souhaite devenir.

Camila recrute :

[tabby title="Comédien.ne.s"] Pour un projet théâtral sur le thème de la transition entre l’âge adolescent et l’âge adulte, je suis à la recherche de plusieurs comédiens entre 20 et 26 ans. La pièce est multidisciplinaire et interrogera l'identité, la sexualité, à travers les liens amoureux, amicaux, familiaux autour de la question qu’est ce que ca signifie être adulte ? Le projet se déroulera sur l’année, de septembre 2022 à juillet 2023. Les répétitions auront lieu principalement en soirée et quelques week-ends dans l’année à définir ensemble. Si tu as envie de t’investir au sein d’une troupe, que tu possèdes des notions de théâtre et que tu pratiques un autre art : danse, chant, musique, cirque,... tu peux m’écrire à l'adresse mail suivante : camila.brunet13@gmail.com. Nous avons hâte de vous rencontrer ! [tabby title="Chargé.e de production"] Pour un projet théâtral sur le thème de la transition entre l’âge adolescent et l’âge adulte, je suis à la recherche d’un.e chargé.e de production. Afin d’assurer la production de notre pièce multidisciplinaire qui interroge l'identité, la sexualité, à travers les liens amoureux, amicaux, familiaux autour de la question qu’est ce que ca signifie être adulte ? Je cherche une personne qui possède une première expérience en production et qui serait disponible pour suivre le projet avec enthousiasme et rigueur de septembre 2022 à juillet 2023. Les missions du chargé.e de production consisteront à : chercher des lieux de répétitions et de représentations, constituer un budget, mettre en place les tarifs de billetterie, coordonner et organiser les résidences. Si tu souhaites en savoir plus tu peux m’écrire à l’adresse mail suivante: camila.brunet13@gmail.com. Nous serons ravis de te rencontrer ! Missions : -chercher des lieux de représentation -contacter ces lieux par mail, téléphone pour fixer un rendez-vous. -Discuter des modalités : location de salles, prix, nombre de personnes, conditions. -Vérifier avec la coordinatrice que la salle peut accueillir le spectacle ( taille de la scène,appareil de diffusion pour la musique, régie, accueil, voir les autres modalités dans le dossier prévu à cet effet). -budgétisation des décors, costumes et de l’exploitation (location de salles…) -mise en place des tarifs de billetterie. -coordination et organisation des résidences : achats des billets de train, location de salles le cas échéant, estimation du budget. -mise en ligne des factures et conservation dans une google doc prévue à cet effet. -coordination avec le juriste pour s’occuper des droits d’auteurs, de la réglementation. [tabbyending]

Kyaneos, la voix des oubliées
Charlotte Tronchon

Kyaneos, c’est Anne, 50 ans, cette femme qui avait le droit au bonheur. Lou, dans la vingtaine, qui espère retoucher au bonheur.

C’est la voix de ces deux femmes, ces deux oubliées, que nous entendrons.

Ces deux femmes pour qui la couleur bleue n’est pas celle de l’espoir ou de l’évasion, mais celle du supplice. De leurs supplices.

Ils ont un nom, ils s’appellent Violences Conjugales. Ils sont bien souvent trop tus, trop minimisés. Minorés, sous-estimés et pourtant frappent la société pourtant au cœur de la société. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Bien souvent, les gens ne comprennent pas. Pour eux, il est facile de fuir, de s’en échapper.