Pôle Cinéma

Cinéma

Ignis Oppidum
Maxence Bossé et Nolan Corlay

Court métrage de vingt minutes mêlant prise de vue réelle et animation, traite de la fascination nouvelle de l’Homme envers les IA.

Mon Apocalypse
Maxime Bart

Depuis 58 jours Milo ne sort plus. Depuis 58 jours, il cuisine le même plat de pâtes au pesto. Depuis 58 jours Sam est parti. Depuis 58 jours Milo espère qu’il revienne. Seulement, aujourd’hui Milo n’a plus de pâtes.

Ce dernier repas qu’il avait partagé avec Sam, ce dernier lien en spaghetti qui les unissait, il n’en est plus rien. Il ne sait que faire. Sa vie s’était construite autour d’habitudes minutieusement exécutées. Mais que faire quand celles-ci sont impossibles à perpétuer ?

Pôle Cirque&Danse

Cirque&Danse

Nunatame
Thomas Brena

Nunatame prend sa genèse d’un univers où la solitude et l’introspection se mêlent à la quête d’une identité personnelle dans un environnement proche du vide et de la pureté, tel un lieu isolé dans le froid du Groenland.

L’atmosphère de la pièce est marquée par une lenteur méditative, un rythme presque suspendu, créant une forme de relaxation. 

Le corps du danseur se transforme en espace de questionnement et de silence où l’intériorité devient visible.

La lenteur apparente de la danse cache une profondeur et une force interne, un paradoxe où la puissance naît de l’apaisement.

L’interprétation est donc fondée sur l’harmonie entre calme extérieur et énergie intérieure.

En plongeant dans l’univers de Nunatame, le spectateur est invité à se perdre dans la danse et à ressentir les émotions profondes qui y émergent. 

C’est une invitation à réfléchir ou se laisser imprégner par cet état méditatif, entre le calme et la puissance, la fragilité et la force.

Où une danse authentique, profondément humaine et intime touchée d’une écriture sensible et poétique viendra mettre du sensible à tous.

 

914m
Charles Menard

Si la Terre était une orange, alors la Zone critique serait son écorce.” – Bruno Latour

Depuis Platon, la philosophie occidentale sépare le monde entre un “lieu sensible” et un “lieu intelligible”. 

Tourné sur pellicule 16mm, “914m” est une cartographie de cette relation dualiste au monde à l’aune de la crise écologique et de la fragilité du système Terre.

Tel un atlas, “914m” est structuré en 3 films-cartes entre lesquels le public est invité à déambuler.

Pôle Création Littéraire

Création Littéraire

L'innaissant ciel
Bryan Chenna

Un ciel qui ne naît pas
qui n’en finit pas de naître
ou de ne pas naître…

L’innaissant ciel est un recueil poétique explorant la solitude, les liens entre soi et le monde, et la quête de sens. C’est le cheminement d’une attente qui oscille entre espoir et lucidité, qui ne cesse de mourir pour renaître à elle-même. C’est la promesse toujours déçue mais toujours renouvelée que ça va aller, que le ciel finira par s’ouvrir, que la lumière reviendra. Les battements de l’espoir dans un monde où respirer ne va plus de soi.

Continuer à construire le ciel même quand il pleut des cendres,
à dire le vide entre soi et le monde, le vide qui crie d’être comblé ;
tisser des horizons dans l’infini chaos…

Barbara
Raffaelli Holguin

C’est l’histoire illustrée d’une étudiante et de sa rate domestique, Barbara, racontée des deux points de vue : animal et humain.   

Au fur et à mesure des épisodes, qui se déroulent surtout à Paris mais aussi dans le Poitou-Charente et dans différents pays, on s’attache aux deux légumes (synonyme parfaitement officiel du mot « personnage » sur le CNRTL) qui découvrent leurs univers respectifs : l’intérieur d’une valise ou les méandres d’un studio pour l’un ou les début de la vie estudiantine pour l’autre.

A travers de petites intrigues, telles que les multiples tentatives de l’étudiante d’attirer Barbara sur son épaule, on se demande si elles vont réussir à rentrer en relation malgré leur nature très différente.

Pôle Exposition

Exposition

Entre elle et moi
Killian Abautret

« Entre elle et moi » c’est un projet d’exposition réunissant plusieurs médiums (photographie, peinture, texte et vidéo). Le fil rouge de cette exposition est l’exploration de ma relation personnelle avec ma mère. Avec l’intime comme matière première de toutes les pièces, ce projet mêle l’histoire de ma mère et de ses peintures à mon regard et à mes photographies. Exposition-dialogue, « Entre elle et moi » pose la question plus générale : qu’est-ce qui nous relie et nous sépare de ceux que nous aimons ? Que se trouve-t-il entre nous ?

Ce(ux) qu'il nous reste
Sarah Froment

Ce(ux) qu’il nous reste de 60 ans de vie commune, d’un couple parisien et des années passées, de ce qu’on n’emporte pas dans la tombe, de lui, d’elle et de leur quotidien. 

Une exposition photographique immersive dans l’intimité d’un lieu de vie, l’inventaire en 7000 clichés de ce qu’iels avaient passé une existence à rassembler, accumuler par strates. 

Que choisissons-nous de conserver auprès de nous au fil du temps et, finalement, qu’en restera-t-il ?

 

Pôle Musique

Musique

Tout le monde s'appelle Clara

Tout le monde s’appelle Clara, c’est l’histoire d’une réappropriation. De ses émotions, de ses désirs et de sa folie, dans des textes intimes et poétiques. Accompagnée par ses musiciennes, Tout le monde s’appelle Clara nous transporte de la soul au punk, à travers une expérience intense et collective.

Maline

Avec sa personnalité introvertie, Maline cherche à toucher la corde sensible. La chanteuse et guitariste amène avec douceur des textes touchants et imagés, portés par sa voix aérienne et singulière. De l’émotion mais surtout du groove : on trouve les couleurs de ses influences néo-soul et jazz dans des chansons résolument pop. C’est l’évasion qui sera à l’honneur dans son premier projet “En Italique” prévu pour 2025, mêlant guitares délicates, nappes englobantes et rythmiques percutantes. L’artiste franco-vietnamienne rend hommage à ses proches dans son premier single “Halogène”, un titre entraînant emprunt d’une atmosphère lumineuse

Pôle Théâtre

Théâtre

Fracassé.es
Malvina Doucet

Ted, Danny et Charlotte.

Trinité urbaine de « pas grand-chose ».

Un comptable blasé, un rappeur loosé, une prof dépassée.

Génération paumée d’être désenchantée.

Isolé.es dans un milieu urbain sombre et asphyxiant, iels sont en proie à la dépression et aux addictions. Leurs rêves de jeunesse sont restés enfouis sous le sable du square où repose l’arbre de Tony, leur meilleur ami décédé il y a dix ans. Pour lui rendre hommage, iels se rendent à une rave-party. Des lumières aux couleurs vives, puis stroboscopiques, viennent éclairer cette fête noire pour y révéler successivement les symboles d’une jeunesse qui s’unit, se soulève et s’oublie dans l’ivresse.

Les trois comédien.nes portent ce texte de Kae Tempest dans une interprétation, en partie musicale, drôle et sensible, avec l’ajout de deux textes de rap originaux, écrits par l’interprète de Danny. Ce projet est prolongé par des actions de médiation sur les enjeux de santé mentale chez les jeunes.

Batterie-Bazar
Lucile Houdy

La Reine d’encre se prépare à raconter une histoire. Cette fois, Nora, la mythique princesse au petit pois rencontre un percussionniste haut perché et méconnu, le prince aux petits pots. Quelle partition pour leur relation ?

Batterie-bazar intègre l’art du conte, de la marionnette et des percussions. Ce spectacle est une écriture plateau en lien direct avec le public et toutes les générations qu’il pourra rassembler. Avec l’équipe, nous créons avec l’audace, l’imagination débridée et la sérieuse spontanéité des plus jeunes ! 

Compagnie @aubonheurdesdoutes

Ne croyer pas qu’on m’a laver le cerveau
Pauline Passeri

Comment passe-t-on de la douceur de l’enfance à la plus extrême violence ?

De jeux, du haut du toboggan, à cette photo, 15 ans plus tard, de trois têtes coupées ?

Comment se construit-on quand le cocon de l’enfance se fait rattraper par la violence du monde, une violence qui paraissait si lointaine ?

La Jeune Fille se remémore le départ de son ami d’enfance Sofiane, parti faire le djihad. En janvier 2015, il a traversé l’Europe pour se battre pour des idées qu’elle ne comprend pas.

Elle cherche partout, dans la presse, sur internet, sur Facebook, dans les photos, dans ses souvenirs. Elle cherche, seule face à toutes ses questions.

Inspiré d’une histoire personnelle, Ne croyer pas qu’on m’a laver le cerveau est l’occasion de partager autour d’un sujet tabou et d’aborder le djihad par le point de vue de ceux qui restent.

Ce spectacle cherche les mots pour dire ce dont on ne parle pas.

Spectacle du collectif brûle